Le sentier, d'abord, montait entre des terrains vallonnés comme la pelouse d'un parc, puis arrivait sur un plateau où alternaient des pâturages et des champs en labour.
Et, au milieu, une courbe aléatoire sans règle et sans vie traversée de pics et de vallées, comme un désert unidimensionnel tapissé de grains de sable de différentes tailles.
On venait d’éteindre les becs de gaz ; la rue des Poissonniers, où des lambeaux de nuit étranglés par les maisons flottaient encore, s’emplissait du sourd piétinement des ouvriers descendant vers Paris.
Je regardais la campagne autour de moi. A travers les lignes de cyprès qui menaient aux collines près du ciel, cette terre rousse et verte, ces maisons rares et bien dessinées, je comprenais maman.