1.La polygynie, l'héritage inéquitable, l'âge pour le mariage, les mariages forcés sont des sujets de débat, mais de façon peu revendicative, sauf au sujet des mutilations sexuelles.
2.Cette situation peut s'expliquer par le fait qu'elles ont été par le passé dépendantes financièrement d'un mari aujourd'hui décédé ou dont elles ont divorcé, par la polygynie, par des lois discriminatoires en matière d'héritage ou plus généralement par des préjugés socioculturels.
3.Les pratiques culturelles et religieuses telles que la polygynie auraient également suscité des préoccupations liées à l'accès des femmes à un logement convenable dans les cas où les hommes ne subviennent que ponctuellement aux besoins de subsistance et de logement des différents groupes qui composent la famille.
4.On a également observé une amélioration des pratiques ayant une incidence directe ou indirecte sur le droit des femmes au logement dans le contexte du droit religieux, avec l'interdiction de la polygynie décrétée en Tunisie, sur la base d'une interprétation équitable du Coran et l'adoption de dispositions favorables aux femmes en Malaisie et à Singapour concernant les modalités de règlement financier après un divorce.
5.Le refus injustifié d'employer une femme au motif qu'elle est enceinte, ou un licenciement arbitraire au même motif, ou le refus injustifié d'employer une femme qui a un enfant de moins de trois ans ou encore le licenciement injustifié d'une telle femme, la polygynie et un certain nombre d'autres violations des droits de la femme sont considérés comme des infractions au regard du Code pénal (art. 155, 168, 170, etc.).