C'est une odeur un peu orientale, douce, vanillée, poudrée et épicée, et elle règne dans les appartements de mes amis bohèmes au début de ma vie parisienne.
Un front pâle, deux yeux qui vous regardaient, des perruques se déroulant sur l’épaule poudrée des habits rouges, ou bien la boucle d’une jarretière au haut d’un mollet rebondi.
Sans relâche, le grondement des roues ébranlait les dalles de fonte ; tandis que, de la houille ainsi promenée, montait une fine poudre de charbon, qui poudrait à noir le sol, les murs, jusqu’aux solives du beffroi.
Le duvet de la pêche, la cendre de la prune, le cristal radié de la neige, l’aile du papillon poudrée de plumes, sont des choses grossières auprès de cette chasteté qui ne sait pas même qu’elle est chaste.