On dressa le couvert dans la vigne que possédait le pape près de Saint-Pierre-ès-Liens, charmante habitation que les cardinaux connaissaient bien de réputation.
Le repas fut comme interrompu ; seuls, quelques convives, les mâchoires en branle, continuaient à avaler de grosses bouchées de pain, sans même s’en apercevoir.
Il prit son sac et se dirigea vers la trappe, sans un regard au professeur Trelawney qui paraissait frustrée, comme si on venait de lui refuser un plaisir rare.
Elle aimait la cuisine, les bavardages autour des casseroles, les maisons mises en l’air par les noces des jours de fête. D’ailleurs, elle s’entendait d’ordinaire assez bien avec Gervaise.
Un instant après, les persiennes s’ouvrirent, et l’on put, à travers les jasmins et les clématites qui garnissaient les fenêtres, voir tout le jardin illuminé avec les lanternes et le souper servi sous la tente.
Dans ma surprise, je le remerciai, cependant je regardais l’enveloppe. Je ne savais pas plus ce que j’en devais faire qu’un étranger d’un de ces petits instruments que l’on donne aux convives dans les dîners chinois.
La Régie était là, dans l’angle de la route, un véritable palais de briques, où les gros messieurs de Paris, et des princes, et des généraux, et des personnages du gouvernement, venaient chaque automne donner de grands dîners.
La fête de Gervaise tombait le 19 juin. Les jours de fête, chez les Coupeau, on mettait les petits plats dans les grands ; c’étaient des noces dont on sortait ronds comme des balles, le ventre plein pour la semaine.