Il reste une seconde silencieux, le temps de faire disparaître, proprement, inexorablement, la moitié de son bœuf en daube et toute une tranche de pain.
Ces poudres que l'on nomme « Fixprodukte » , « Produits rapides » , sont si répandues en Allemagne qu'étudiante, je ne savais pas qu'on pouvait faire un goulasch sans elles.
Alors, pour accompagner cette blanquette de dinde, il y a deux possibilités : un vin blanc, un peu charpenté, marqué, beurré, un peu toasté, ou alors un vin rouge léger.
Au moment où d’habitude on a encore une heure à vivre avant la détente du repas, on savait que, dans quelques secondes, on allait voir arriver des endives précoces, une omelette de faveur, un bifteck immérité.
Sept sous de fromage de cochon, dix-huit sous de pommes de terre, il me reste trois francs soixante-quinze pour un ragoût et un pot-au-feu… Hein ? Je crois que je n’ai pas perdu ma matinée.