Afin de prévenir la propagation des maladies infectieuses, on recourt largement à l'hospitalisation provisoire des malades dont on pense qu'ils sont atteints d'une de ces maladies.
Les psychiatres visitent les services tous les jours, sauf lorsqu'ils se rendent dans des dispensaires communautaires pour épargner un déplacement aux malades qui ont quitté l'établissement, soit à peu près deux fois par semaine.
Cette tendance s'est poursuivie. Le nombre de sorties de l'hôpital et de décès, qui était de 970 000 en 1997-1998, est passé à 1 208 000 en 2001-2002, soit une augmentation d'environ 25 %.
C'est un peu comme si un patient à peine sorti du service des soins intensifs d'un hôpital devait se mesurer à la course selon les mêmes règles qu'un athlète au sommet de sa forme.
Une fois que le patient est autorisé à sortir, il est indiqué à la famille un hôpital de jour qui offre un type de thérapie sous forme de travaux manuels pour l'aider à ne pas rechuter.