Ces mesures fragmentent la contiguïté et l'unité du territoire palestinien occupé, transformant celui-ci en une série de bantoustans éparpillés et isolés.
C'est pour cela qu'il construit le mur expansionniste : pour entourer de murs les bantoustans susmentionnés et pour éliminer toute possibilité de règlement.
Bref, Israël, la puissance occupante au sens du droit international, a transformé Gaza en un ghetto hermétique et la Cisjordanie en bantoustan assiégé.
Le résultat choquant de cette campagne de colonisation massive et illégale est le découpage du territoire palestinien en bantoustans isolés et non contigus.
En outre, l'édification du mur de séparation, qui est le prélude à une véritable politique de « bantoustanisation », viole les principes fondamentaux du droit international.
Les Palestiniens sont emprisonnés dans des bantoustans ou des cantons en raison de ces restrictions, qui, en plus, retardent les opérations des secours humanitaires d'urgence.
Il s'agit là d'un mode de pensée raciste qui ne diffère en rien de la discrimination raciale sous l'apartheid et de l'établissement des bantoustans en Afrique du Sud.
Les mêmes obligations sont affirmées dans les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale concernant la situation en Rhodésie et dans les bantoustans en Afrique du Sud.
Le mur viole les territoires palestiniens, les transforme en bantoustans et impose une réalité politique injuste qui ne fera qu'entraîner une détérioration de la situation dans l'ensemble de la région.
Cela révèle le véritable dessein du Gouvernement israélien : créer une situation de facto lui permettant d'imposer les frontières de son choix et de confiner le peuple palestinien dans de vastes Bantoustans pour les isoler.
Pendant ce temps, Israël poursuit la construction de son mur de séparation raciste, qui à terme transformera ce qui reste du territoire palestinien en une prison géante semblable aux anciens bantoustans de l'Afrique du Sud.
En 1951 le pays crée dix bantoustans, c’est-à-dire dix États réservés aux Noirs, traduisant ainsi dans le territoire le développement séparé des races.