En cet instant, un corps dur me heurta. Je m’y cramponnai. Puis, je sentis qu’on me retirait, qu’on me ramenait à la surface de l’eau, que ma poitrine se dégonflait, et je m’évanouis…
Les pneus se dégonflent, personne n'a de carte, il n'y a pas de signalisation routière, pas de stations-essence, on ne sait pas combien de temps on met pour aller de A à B.
– Tu plaisantes, j'espère, me répondit Keira. Tu ne vas pas te dégonfler quand ça commence à devenir intéressant ? Je ne sais pas quels sont tes plans pour demain matin, mais moi je vais à Francfort.